L’entretien du détendeur de plongée
Le détendeur de plongée étant l’un des éléments les plus importants de l’équipement du plongeur, son entretien est primordial pour être en sécurité lors des plongées.
Composition d’un détendeur de plongée
Comment entretenir son détendeur de plongée ?
L’entretien du détendeur de plongée se décompose en entretien quotidien, contrôle et révision.
L’entretien quotidien du détendeur
Immédiatement après chaque plongée et utilisation du détendeur, il doit être rincer abondamment à l’eau douce, froide, par vos soins, en utilisant son propre bac de rincage. Cela permet d’augmenter la durée de vie du matériel, en évitant les dépôt de sel et calcaire, la formation de bactérie et la corrosion.
Il ne faut pas faire sécher son détendeur au soleil, on le met humide dans son sac.
Une fois chez vous, l’idéal est de le faire tremper quelques heures dans un grand bac d’eau (ou une baignoire), en prenant soin de faire glisser les protecteurs de flexible. Vous pouvez également enlever la protection du manomètre, en passant la capsule sous l’eau chaud pour le décapsuler. Veillez à bien mettre le bouchon sur votre 1er étage (inutile sur les détendeurs Leg3nd et Core d’Aqualung grâce au système ACD). Attention à ne pas appuyer sur les surpresseurs des 2èmes étages, l’eau viendrait contaminer l’intérieur du 1er étage.
Vous pouvez ensuite faire un 2ème rincage en changeant l’eau du bac, en y ajoutant un désinfectant prévu à cet effet.
Il faudra ensuite le faire sécher sur un cintre, à l’abri du soleil. Vous pouvez frotter les parties métalliques du détendeur avec une brosse à dent accompagnée de vinaigre blanc, si il y a toujours des dépôts. Vous pouvez ajouter de la graisse silicone sur la vis DIN ou Etrier, sauf si c’est un détendeur nitrox : il faut alors de la graisse compatible oxygène.
Lorsque le détendeur est sec, remettez les protecteurs sur les flexibles, et stocker votre matériel sur un cintre, idéalement : les flexibles sont généralement enroulés dans votre sacoche, ils peuvent garder cette forme.
Faire contrôler votre détendeur
Si l’utilisation du matériel est intensive, un contrôle tous les 6 mois est nécéssaire, sinon nous vous conseillons de le faire contrôler tous les ans. Pendant ce contrôle, le technicien vérifie visuellement flexibles et embouts. Votre matériel est ensuite mis sur le banc de test afin de vérifier la moyenne pression (valeur et stabilité), ainsi que l’inspiration et étanchéité du 2ème étage.
Ce contrôle permet de vérifier l’état de votre détendeur, mais ne garanti pas son fonctionnement.
La révision du détendeur
Elle doit être faite au moins tous les 2 ans dans un centre de maintenance agréé par la marque de votre détendeur : le technicien doit être formé et équipé en pièce de rechange par le fabricant. Chez Dive Lyon, nos techniciens sont diplômés et agréé pour effectuer la maintenance de vos détendeur Apeks, Aqualung, ScubaPro…Pour consulter nos tarifs, rendez-vous sur la page dédiée aux révisions et à la maintenance.
Pendant la révision, le technicien démonte entièrement votre détendeur pour passer l’intégralité des pièces dans un bac d’acide à ultrason et dans un bac à détergent pour les parties en plastique. Les pièces d’usure (joint, membrane, filtre, clapet…) sont ensuite changées et le détendeur est remonté.
Le détendeur passe ensuite sur le banc de réglage, permettant au technicien de fixer la valeur de la moyenne pression, et le réglage de l’effort inspiratoire sur le 2ème étage.
Les flexibles, embouts et membranes des 2ème étages sont contrôlés visuellement et remplacés si besoin. L’encrassement dans les flexibles réduit grandement les performances, phénomène accentué lors des plongées profondes. Si le flexible est fissuré, ou très abîmé, il peut éclater lors d’une plongée. Une détérioration de l’embout ou de la membrane peut entraîner une entrée d’eau dans le 2ème étage, ce qui est très dangereux en plus d’être inconfortable. Les valeurs du manomètre sont également contrôlées et réglées. Le pivot entre la capsule du manomètre et le flexible vérifié et remplacé si besoin, tout comme la valve de gonflage du direct system.
Pour finir, l’ensemble est mis sous pression dans un bac d’eau pour vérifier l’étanchéité.